PageRank : l’algorithme original de Google

Le PageRank reste l’un des 200+ facteurs de classement de Google, même si l’algorithme a considérablement évolué depuis sa création en 1998. Aujourd’hui, Google ne publie plus les scores PageRank publiquement, mais l’utilise en interne dans des dizaines de variantes pour évaluer l’autorité des pages web

Dans ce guide complet, vous découvrirez :

✅ Ce qu’est vraiment le PageRank et pourquoi il compte toujours en 2025
✅ Comment l’algorithme fonctionne (expliqué simplement)
✅ Les 6 mythes qui coûtent cher aux sites web
✅ 7 stratégies actionnables pour améliorer votre PageRank
✅ Les outils pour auditer votre distribution de PageRank interne

Que vous soyez débutant ou expert SEO, ce guide vous donnera une compréhension claire et actuelle du PageRank, avec des exemples concrets et des tactiques éprouvées.

Qu’est-ce que le PageRank Google ?

Le PageRank est un algorithme développé par Larry Page et Sergey Brin à l’Université de Stanford qui mesure l’importance d’une page web en fonction des liens qui pointent vers elle. Le concept tient en une phrase : « Une page est importante si d’autres pages importantes pointent vers elle. »

Le principe du vote démocratique pondéré

C’est un système de vote démocratique, mais où tous les votes n’ont pas le même poids. Un lien depuis Wikipedia (site ultra-autoritaire) vaut beaucoup plus qu’un lien depuis le blog de votre voisin. De même, un lien depuis une page qui a elle-même beaucoup de liens entrants transfère plus de « jus SEO », tandis qu’un lien depuis une page avec 100 liens sortants transmet moins de valeur qu’une page avec seulement 5 liens. Cette pondération fait toute la différence dans la stratégie de netlinking moderne.

Impact direct sur votre référencement

Le PageRank influence votre positionnement dans les résultats de recherche de manière significative. Google privilégie les pages avec un PageRank élevé, toutes choses égales par ailleurs. Une page avec un fort PageRank peut ranker même avec un contenu moyen, tandis qu’à l’inverse, un excellent contenu sans backlinks peine à se positionner. Cette réalité explique pourquoi tant de sites de qualité restent invisibles dans les résultats de recherche.

Au-delà du ranking, le PageRank affecte également le crawl de votre site. Google alloue un « crawl budget » proportionnel à votre PageRank global. Les pages avec un fort PageRank interne sont crawlées plus fréquemment, ce qui accélère l’indexation de votre contenu. Une mauvaise distribution interne du PageRank peut donc ralentir considérablement la découverte de vos nouvelles pages par Google.

Enfin, le PageRank influence directement votre potentiel de monétisation. Les sites avec un fort PageRank génèrent naturellement plus de trafic organique, ce qui se traduit par plus de revenus. Le PageRank se transfère également à travers votre architecture : vos pages profondes bénéficient automatiquement de l’autorité globale de votre domaine.

PageRank externe vs PageRank interne

Il existe deux applications distinctes du PageRank qu’il est crucial de comprendre. Le PageRank externe est celui dont tout le monde parle : calculé sur l’ensemble du web, basé sur les backlinks entre sites, impossible à manipuler directement car il nécessite l’acquisition de liens depuis d’autres domaines.

En revanche, le PageRank interne reste souvent négligé alors qu’il offre des opportunités considérables. Calculé uniquement sur votre site et basé sur votre maillage interne, il est entièrement sous votre contrôle et optimisable en quelques heures seulement. C’est cette dimension interne qui offre le meilleur retour sur investissement, car optimiser votre PageRank interne est gratuit, rapide (pas de outreach nécessaire), impacte immédiatement toutes vos pages et maximise la valeur de vos backlinks existants. Vous pouvez augmenter votre trafic de 30 à 50% simplement en restructurant vos liens internes, sans obtenir un seul nouveau backlink.

L’Histoire du PageRank en 5 Minutes

Comprendre l’évolution du PageRank vous aide à saisir pourquoi certaines pratiques SEO fonctionnent encore aujourd’hui tandis que d’autres sont devenues obsolètes.

1996-1998 : La naissance à Stanford

Les moteurs de recherche de l’époque comme AltaVista et Yahoo classaient les pages uniquement selon la fréquence des mots-clés. Cette approche simpliste créait un spam massif avec le keyword stuffing, rendant impossible la découverte de contenu de qualité. Les utilisateurs passaient des heures à filtrer manuellement les résultats pour trouver des informations pertinentes.

Larry Page a eu une idée révolutionnaire : utiliser la structure des liens du web, comme les citations académiques. En science, un article cité 1000 fois est plus important qu’un article jamais cité. Page a appliqué ce principe au web en considérant chaque lien comme une citation : plus une page reçoit de liens, plus elle est « citée », donc plus elle est importante. Le nom « PageRank » vient d’ailleurs de Larry Page lui-même, mais c’est aussi un jeu de mots avec « page rank » (classement de page).

1998-2000 : Le lancement de Google

En septembre 1998, Google Inc. voit officiellement le jour. Le PageRank devient le différenciateur numéro un de Google face à ses concurrents, avec un slogan interne qui résonne encore aujourd’hui : « Don’t be evil » couplé à « Organize the world’s information ».

Google a dominé le marché grâce à trois avantages décisifs du PageRank. D’abord, les résultats étaient beaucoup plus pertinents car le spam par keyword stuffing ne fonctionnait plus. Ensuite, l’algorithme était impossible à manipuler facilement, contrairement aux simples mots-clés. Enfin, le système s’améliorait avec le temps : plus le web grossissait, plus l’algorithme devenait précis.

2000-2013 : L’âge d’or de la Google Toolbar

En 2000, Google lance la Google Toolbar, une extension de navigateur affichant le PageRank public de chaque site sur une échelle de 0 à 10. Les utilisateurs pouvaient instantanément évaluer l’autorité d’un site : un score de 0 à 2 indiquait un site nouveau ou faible, 3 à 4 un site correct, 5 à 6 un bon site, 7 à 8 un site très autoritaire, tandis que seuls les géants comme Wikipedia, le New York Times ou les sites gouvernementaux atteignaient les scores de 9 ou 10.

Cette transparence a eu des conséquences imprévues. Le marché des liens a littéralement explosé, avec des prix directement basés sur le PageRank affiché : 50€ par mois pour un lien PR4, jusqu’à 500€ par mois pour un PR7. Des réseaux entiers de blogs ont été créés uniquement pour vendre du PageRank. Le problème majeur était que cette manipulation de masse faisait perdre à Google le contrôle de son propre algorithme, permettant à des sites médiocres avec un gros budget de mieux ranker que des sites de qualité.

2013-2016 : La disparition publique

En décembre 2013, Google supprime la Toolbar PageRank. Matt Cutts, alors responsable de l’équipe Webspam, explique officiellement : « Les gens obsèdent sur le PageRank au lieu de créer du contenu de qualité. Le score public crée plus de problèmes qu’il n’en résout. » Mais les raisons réelles étaient plus stratégiques : limiter le marché des liens en rendant leur évaluation plus difficile, empêcher la reverse-engineering de l’algorithme, et forcer les SEO à se concentrer sur des métriques plus holistiques.

La dernière mise à jour du PageRank public intervient en avril 2016, figeant définitivement les scores affichés. Cette date marque la fin d’une époque pour le SEO.

2016-2025 : Le PageRank moderne (invisible mais actif)

En mars 2017, Gary Illyes de Google confirme ce que beaucoup suspectaient : « Yes, we still use PageRank. It’s one of our core ranking signals. » Cette déclaration met fin aux spéculations sur la « mort » du PageRank.

L’algorithme a considérablement évolué depuis. Google utilise maintenant des dizaines de variantes spécialisées : le Topic-Sensitive PageRank pondère les liens selon la thématique (un lien depuis un site tech vaut plus pour un site tech), le Personalized PageRank s’adapte à l’historique de navigation de chaque utilisateur, tandis que le Time-Weighted PageRank donne plus de poids aux liens récents.

Le PageRank n’est plus un score isolé mais une feature parmi 200+ dans l’algorithme de ranking moderne, combiné avec BERT pour la compréhension sémantique et MUM pour la multimodalité. Google applique même le principe du PageRank à d’autres entités : l’EntityRank mesure l’autorité des entités du Knowledge Graph, tandis qu’un possible AuthorRank évaluerait l’autorité des auteurs (non confirmé officiellement mais fortement suspecté).

En 2025, le PageRank est plus important que jamais en interne chez Google, même s’il reste impossible de le voir publiquement. Les proxies comme le Domain Rating d’Ahrefs ou le Domain Authority de Moz tentent de le recréer, et l’optimisation PageRank reste ultra-efficace, juste moins visible qu’auparavant.

Comment fonctionne le PageRank (en gros…) ?

Vous n’avez pas besoin d’un PhD en mathématiques pour comprendre le PageRank. Voici l’essentiel du fonctionnement de cet algorithme qui continue de façonner le web.

Le principe de base : le vote démocratique pondéré

Imaginez quatre pages web où les pages A, C et D font toutes un lien vers la page B. Page B reçoit donc trois votes, ce qui lui confère un PageRank élevé. Mais la nuance cruciale est que tous les votes ne valent pas pareil : si la page A possède un PR de 8 tandis que les pages C et D n’ont qu’un PR de 2, le lien de la page A transfère beaucoup plus de « jus » que les deux autres combinés. Cette pondération crée une hiérarchie naturelle dans le web.

La formule mathématique expliquée simplement

La formule du PageRank s’écrit ainsi : PR(A) = (1-d) + d × [PR(T1)/C(T1) + PR(T2)/C(T2) + … + PR(Tn)/C(Tn)]. Décortiquons cette équation pour en saisir le sens pratique.

PR(A) représente le PageRank de la page A que nous cherchons à calculer. Le terme (1-d) correspond au PageRank de base donné à toutes les pages, où d est le facteur d’amortissement (damping factor), généralement fixé à 0,85. Cela signifie que (1-d) vaut 0,15 : Google estime que tout le monde mérite un PageRank minimum, même sans aucun lien entrant.

Le terme PR(T1)/C(T1) représente le PageRank transmis par la page T1. PR(T1) est le PageRank de la page qui fait le lien, tandis que C(T1) est le nombre total de liens sortants sur cette page. Le jus transmis est donc divisé par le nombre de liens sortants, un principe fondamental à comprendre.

Exemple concret de transmission

Prenons un cas pratique. Une page Wikipedia avec un PR de 9 fait trois liens : vers la page A, vers la page B, et vers la page C. En simplifiant, chaque page reçoit 9 divisé par 3, soit 3 points de PageRank. Maintenant, considérons une page de blog amateur avec un PR de 2 qui fait 100 liens. Chaque page recevant un lien obtient 2 divisé par 100, soit seulement 0,02 points.

Cette différence illustre un principe crucial : un lien depuis une page avec peu de liens sortants vaut beaucoup plus qu’un lien depuis une page avec beaucoup de liens. C’est pourquoi les SEO avisés privilégient les guest posts sur des pages sobres en liens sortants.

Les quatre facteurs clés

Le PageRank repose sur quatre facteurs principaux qu’il faut comprendre pour optimiser son référencement. La quantité de liens entrants joue un rôle évident : plus vous avez de backlinks, mieux c’est. Cependant, les rendements sont décroissants : passer de 10 à 20 backlinks a un grand impact, mais passer de 1000 à 1010 a un impact négligeable.

La qualité des liens entrants surpasse largement la quantité. Un seul lien d’un site PR 8 vaut plus que 100 liens de sites PR 2. Cette réalité explique pourquoi les stratégies de liens en masse échouent systématiquement face à des approches ciblées sur des sites autoritaires.

Le nombre de liens sortants de la page source influence directement la valeur transmise. Une page avec 5 liens sortants transmet beaucoup plus qu’une page avec 500 liens. Cette tactique SEO simple consiste donc à privilégier les guest posts sur des pages avec peu de liens sortants, maximisant ainsi le jus reçu.

Enfin, la pertinence thématique joue un rôle croissant dans les versions modernes du PageRank. Google pondère maintenant les liens selon la pertinence topique : un lien depuis TechCrunch vaut plus pour un site tech que pour un site de cuisine, même si les deux sites ont le même PageRank brut.

Visualisation de la distribution

Imaginons une architecture typique de site web. La homepage possède un PR de 8 et distribue son PageRank vers différentes pages. Elle envoie des liens épais vers les pages Produit 1 et Produit 2, qui atteignent chacune un PR de 6. Un lien de taille moyenne va vers la page Blog (PR 4), tandis que des liens plus fins dirigent vers la page Contact (PR 2) et les Mentions légales (PR 1).

La page Blog, avec son PR de 4, redistribue ensuite ce PageRank vers Article 1 et Article 2, qui obtiennent chacun un PR de 3. Ce schéma montre comment la homepage concentre naturellement le PageRank car elle reçoit le plus de backlinks externes, puis distribue ce capital aux pages importantes via les liens internes. Les pages de conversion comme les fiches produits reçoivent intentionnellement plus que les pages utilitaires, tandis que le blog reçoit moins mais redistribue efficacement à ses articles.

Votre mission SEO consiste précisément à optimiser cette distribution pour que vos pages stratégiques reçoivent le maximum de PageRank disponible. Une simple restructuration de votre maillage interne peut doubler le PageRank de vos pages clés sans aucun backlink supplémentaire.

6 mythes tenaces sur le PageRank

Le PageRank est entouré de mythes tenaces qui nuisent directement à votre stratégie SEO. Voici les six plus dangereux, démystifiés.

Mythe #1 : « Le PageRank n’existe plus »

Ce mythe est complètement faux et pourtant largement répandu. La vérité est que le PageRank public n’existe plus depuis la suppression de la Toolbar en 2013, mais le PageRank interne reste un signal de ranking majeur chez Google. Gary Illyes l’a confirmé officiellement en 2017, mettant fin aux spéculations.

Ce mythe persiste à cause d’une confusion entre « score public » et « algorithme actif ». Google ne communique volontairement plus sur le sujet pour éviter les manipulations. Si vous croyez à ce mythe, vous négligez l’optimisation de vos backlinks, ignorez votre maillage interne, et perdez 30 à 50% du potentiel SEO de votre site.

Mythe #2 : « Les liens nofollow ne transmettent aucun PageRank »

Ce mythe était vrai avant mars 2019, mais est maintenant partiellement faux. Avant 2019, les liens nofollow ne transmettaient absolument aucun PageRank selon la doctrine officielle. Mais depuis mars 2019, Google traite le nofollow comme un « hint » (indice) et non plus comme une directive absolue. Google peut maintenant choisir de suivre un lien nofollow s’il le juge pertinent pour l’utilisateur.

Beaucoup de SEO n’ont pas mis à jour leurs connaissances, et la documentation Google reste volontairement floue sur ce sujet. Si vous croyez encore à l’ancienne règle, vous refusez des opportunités de liens nofollow sur des sites comme Wikipedia, des forums populaires ou des commentaires de qualité, et vous pensez que le « PageRank sculpting » fonctionne encore alors qu’il est obsolète depuis 2009.

Mythe #3 : « Plus de backlinks signifie toujours un meilleur PageRank »

La réalité est plus nuancée qu’il n’y paraît. La qualité prime systématiquement sur la quantité dans l’algorithme moderne. Dix backlinks provenant de sites avec un Domain Rating de 70 ou plus valent infiniment plus que 1000 backlinks de sites DR 10. Pire encore, les liens toxiques provenant de spam, de PBN de mauvaise qualité ou de fermes de liens peuvent activement pénaliser votre PageRank.

Prenons deux exemples concrets. Le site A possède 50 backlinks provenant de médias reconnus comme le New York Times, Forbes et TechCrunch, ce qui lui confère un PageRank estimé de 8 sur 10. Le site B accumule 5000 backlinks de commentaires spam et d’annuaires pourris, mais n’atteint qu’un PageRank estimé de 2 sur 10 à cause de la pénalité Penguin. Si vous croyez que la quantité seule suffit, vous risquez d’acheter des liens en masse sur des plateformes low-cost, de spammer les commentaires de blogs, et de vous faire pénaliser par Google Penguin. La catastrophe est assurée.

Mythe #4 : « Le maillage interne ne sert à rien pour le PageRank »

Ce mythe est complètement faux et extrêmement coûteux pour ceux qui y croient. La vérité est que le maillage interne distribue activement le PageRank entre vos pages. C’est même le levier numéro un le plus sous-estimé en SEO moderne. Optimiser votre maillage peut augmenter le trafic de 20 à 40% sans obtenir un seul backlink supplémentaire.

Considérons un cas concret avant et après optimisation. Avant l’optimisation, votre homepage possède un PR de 8 car elle reçoit tous les backlinks externes, votre page catégorie « Logiciels IA » stagne à PR 3 car elle est mal liée depuis la homepage, et vos articles sur l’IA végètent à PR 1 car ils sont orphelins dans votre architecture. Après optimisation du maillage, la homepage conserve son PR de 8, la page catégorie bondit à PR 6 grâce à trois nouveaux liens depuis la homepage et des liens contextuels depuis les articles, et les articles grimpent à PR 4 grâce à un maillage en cocon sémantique. Le résultat : le trafic de la catégorie augmente de 45%, et le trafic des articles explose de 120%.

Si vous négligez le maillage interne, vous laissez 50% du potentiel de vos backlinks sur la table, vos pages profondes ne rankent jamais correctement, et vous avez besoin du double de backlinks externes pour obtenir les mêmes résultats que vos concurrents mieux organisés.

Mythe #5 : « Le PageRank est le seul facteur de classement Google »

Ce mythe était plus proche de la vérité en 1998, mais est devenu complètement faux en 2025. Le PageRank représente un signal parmi plus de 200 dans l’algorithme Google actuel. D’autres facteurs majeurs incluent la qualité du contenu mesurée par E-E-A-T (Experience, Expertise, Authoritativeness, Trustworthiness), la pertinence sémantique évaluée par BERT et MUM, l’expérience utilisateur mesurée par les Core Web Vitals, et les signaux comportementaux comme le CTR, le temps passé sur la page, ou le pogo-sticking.

Si vous obsédez uniquement sur les backlinks au détriment du contenu, achetez des liens mais négligez l’UX de votre site, vous risquez de ranker mal malgré un bon PageRank simplement parce que votre contenu reste médiocre ou votre site lent.

Mythe #6 : « Tous les liens d’une page transmettent le même PageRank »

Ce dernier mythe est faux et méconnaît les subtilités de l’algorithme moderne. Google pondère les liens selon leur position et leur contexte sur la page. Les liens insérés dans le contenu éditorial valent plus que les liens placés dans la sidebar. Les liens dans les premiers paragraphes transmettent plus de jus que les liens relégués en bas de page. Les liens contextuels intégrés dans une phrase naturelle surpassent les listes de liens, et surtout, seul le premier lien vers une page donnée transmet du PageRank, les suivants étant ignorés par l’algorithme.

Prenons un exemple concret. Si une page A fait deux liens vers la page B, un premier lien dans le premier paragraphe avec un contexte éditorial fort, et un second lien dans la sidebar sous « Articles populaires », seul le premier lien transmet 100% du jus disponible tandis que le second lien transmet 0% car Google l’ignore comme doublon.

Si vous ignorez ces nuances, vous placez vos liens stratégiques n’importe où sur la page, dans la sidebar ou le footer sans réflexion, vous multipliez les liens vers la même page en pensant renforcer l’effet, et finalement vos liens internes stratégiques ont beaucoup moins d’impact que prévu.

Des questions fréquentes sur le PageRank

Le PageRank existe-t-il encore en 2025 ?

Oui, absolument. Le PageRank est toujours utilisé par Google comme signal de ranking, confirmé officiellement par Gary Illyes en 2017. Ce qui n’existe plus, c’est le score public affiché dans la Google Toolbar, supprimé en 2013. Google utilise maintenant des dizaines de variantes du PageRank en interne comme le Topic-Sensitive PageRank, le Personalized PageRank et le Time-Weighted PageRank, mais vous ne pouvez plus voir le score directement.

Comment connaître le PageRank de mon site ?

Vous ne pouvez pas connaître le PageRank exact car Google ne le publie plus. Mais vous pouvez utiliser des proxies qui tentent de le recréer. Les outils recommandés incluent le Domain Rating d’Ahrefs sur une échelle de 0 à 100, le Domain Authority de Moz également sur une échelle de 0 à 100, et l’Authority Score de Semrush sur la même échelle. Ces métriques ne sont pas le PageRank réel, mais elles sont corrélées à environ 80% avec les rankings Google, donc suffisamment utiles pour comparer des sites entre eux.

Un lien nofollow transmet-il du PageRank ?

Depuis mars 2019, possiblement oui. Google a modifié le traitement des liens nofollow. Avant 2019, nofollow signifiait aucun PageRank transmis selon une doctrine absolue. Depuis 2019, nofollow est considéré comme un « hint » (indice) pour Google, qui peut choisir de suivre le lien s’il le juge pertinent. En pratique, les liens nofollow depuis des sites autoritaires comme Wikipedia ou des forums populaires transmettent probablement du PageRank, tandis que les liens nofollow depuis des commentaires spam n’en transmettent probablement pas. Ma recommandation est de ne pas refuser un lien juste parce qu’il est nofollow, mais d’évaluer plutôt la qualité du site source.

Les liens depuis les réseaux sociaux transmettent-ils du PageRank ?

Non, car ils sont tous en nofollow par défaut. Mais ils ont quand même une valeur SEO indirecte significative. Ils augmentent la visibilité de votre contenu, ce qui génère ensuite plus de backlinks organiques. Les signaux sociaux sont possiblement pris en compte par Google, même si ce n’est pas officiellement confirmé. Enfin, le trafic référent depuis les réseaux sociaux améliore vos métriques comportementales comme le temps passé sur la page, ce qui influence indirectement votre ranking. Ma recommandation est d’utiliser les réseaux sociaux pour amplifier votre contenu, pas pour obtenir du PageRank direct.

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